Urbanisme, aménagement des espaces, énergies renouvelables et réchauffement
Les enjeux climatiques constituent une ligne directrice des adaptations nécessaires à nos règles de construction et de végétalisation pour lutter contre le réchauffement. La Ville s’est inscrite dans ces objectifs. Le nouveau PLU (Plan local d’urbanisme), adopté en décembre 2024, définit désormais, selon les quartiers, des surfaces minimum « de pleine terre » à respecter pour un projet de construction, afin de conserver des îlots de fraicheur, éviter le ruissellement et permettre l’absorbions des eaux pluviales. Ces nouvelles règles limitent ainsi les divisions de terrain et réduit ainsi les surfaces artificialisées. C’était l’un des objectifs affirmés de ce PLU, moins bâtisseur et plus protecteur.
Après le vaste plan de végétalisation avec, entre autres, 1 000 arbres plantés, est privilégiée la perméabilisation des espaces collectifs. Les cheminements, comme au cimetière ou au Jardin de la Ville, sont perméables. Les cours d’écoles sont progressivement débarrassées des revêtements bituminés. Lorsque cela est techniquement possible, les trottoirs sont traités de la même manière. Dans le cas contraire, les réfections privilégient le remplacement du bitume noir par du béton désactivé. On échappe ainsi au rayonnement solaire sur ces surfaces noires qui, par une journée chaude et ensoleillée, peuvent atteindre 80 degrés !
Les espaces verts sont plantés d’espèces plus économes en eau. Enfin les bâtiments publics font l’objet d’un programme pluriannuel d’isolation des toitures et huisseries.
Les énergies renouvelables
Contrairement à une idée reçue, la Ville ne s’oppose nullement ni aux installations de panneaux solaires ni de pompes à chaleur, ni d’isolation thermique par l’extérieur.
Pour les panneaux solaires, comme dans la plupart des com-munes du Val-d’Oise, on privilégiera une installation non visible de la voie publique, si cela est possible, soit au sol soit sur une annexe de l’habitation (garage, abri). Dans le cas contraire les panneaux devront être intégrés harmonieusement à la toiture. Pour les pompes à chaleur, il est demandé un habillage esthétique du dis-positif, en harmonie avec la construction.
Il est conseillé de se rapprocher des services de l’urbanisme avec un projet d’implantation avant de passer une commande, étant rappelé qu’une déclaration de travaux est obligatoire et évitera le refus d’un projet.
Si les enjeux climatiques dépassent les frontières de notre com-mune, ces actions contribueront, à notre niveau, à participer à un mouvement qui relève de notre responsabilité collective. À Paris, qui souffre d’un déficit d’espaces verts et d’une circulation auto-mobile saturée, les températures dépassent régulièrement de deux ou trois degrés celles constatées à Pontoise. Il faut poursuivre nos efforts.
Groupe Union pour Pontoise
S. Von Euw, F. Daoust, A. Fromenteil, R. Dupâquier, L. Moal, L. Lambert, L. Dewalle, S. Blanchard, S. Delamare, P. Morcello, MC. Cabarrus, S. Guéry, C. Alves Pinto, P. Rouden, C. Kalnin, M. Lefebvre, E. Pezet, A. Ferré, R. Bouxom, S. Packert, R. Nkamwa Njinke, K. Lavenu, R. Delhorbe, MC. Déjardin, A. Legrand-Robert, F. Fromangé, B. Bury, Y. Birazan, H. Fritsch, L. Pâquet